AL-KIMIYA : L'ALCHIMIE DES CONTRAIRES

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Dans le bureau feutré d'une ancienne bâtisse toulousaine, un homme en costume trois pièces impeccable étudie méticuleusement des fioles aux contenus mystérieux. Quelques heures plus tard, le même homme, torse nu couvert de tatouages ésotériques, médite en position du lotus, entouré de carnets de notes où s'entremêlent formules chimiques et symboles alchimiques. Cette dualité n'a rien d'une mise en scène - elle est l'essence même de Rahim Abdallah, créateur d'Al-Kimiya, une marque qui transcende les codes traditionnels de la vape pour explorer les territoires plus vastes de la transformation personnelle.

rahim abdallah fondateur d'Al-Kimiya
Rahim Abdallah fondateur d'Al-Kimiya

"J'ai toujours eu cette volonté d'être différent", affirme celui qui se fait appeler l'Al-Khémist, "même si j'avais toutes les prédispositions pour suivre un parcours plus conventionnel." Cette différence, Rahim Abdallah ne l'a pas choisie - elle est inscrite dans son ADN même, fruit d'une union entre un père libanais devenu sénégalais et une mère anglo-congolaise. Une mosaïque identitaire enrichie par une vie nomade à travers dix pays, qui plutôt que de le fragmenter, est devenue le creuset de sa force créatrice.

Son parcours académique illustre cette même capacité à transmuter les apparentes contradictions : juriste spécialisé en droit des entreprises et criminologue, il fait de cette rigueur méthodologique non pas une contrainte, mais le cadre où son intuition créative peut pleinement s'épanouir. "La part objective de moi, pour désamorcer l'ego et me garder les pieds sur terre, a eu tendance à toujours remettre sur un coup de beaucoup de chance et un alignement d'étoiles", confie-t-il avec une humilité qui contraste avec la puissance de sa présence.

la dualité de rahim abdallah fondateur de Al-Kimiya

C'est dans la création d'Al-Kimiya que cette quête personnelle trouve son expression la plus achevée. Au cœur d'un sanctuaire voilé de brumes mystiques situé à Toulouse, l'Al-Khémist, gardien des arcanes éthérés, façonne une gamme d'élixirs qui transcendent le simple acte de vaper pour en faire un rituel de transformation. Chaque création devient une incantation, chaque formule un pas sur le chemin de la transmutation personnelle.

Les collections d'Al-Kimiya racontent cette même histoire de fusion des opposés. Kartomancia explore les arcanes majeurs du tarot, proposant un voyage initiatique à travers des créations comme L'Empereur ou L'Impératrice. Astronomia trace une trilogie céleste de la Lune au Soleil, cartographiant le passage de l'obscur vers la lumière. Animalis exprime les forces naturelles à travers Naja (précision), Cervus (noblesse), Fera (instinct). Chaque gamme devient un miroir où se reflète la complexité de son créateur.

"Quand j'ai créé Al-Kimiya, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir puisé dans toutes les expériences de ma vie", explique Rahim Abdallah. "C'est comme si c'était ce moment de la vie où tout le parcours, tout d'un coup, fait sens. Même les détails les plus inutiles." Cette quête de sens, cette volonté de transformer chaque expérience en or philosophal, devient la signature d'une marque qui refuse les définitions simplistes.

Dans un marché souvent réduit à sa dimension technique ou commerciale, Al-Kimiya trace une voie où la précision scientifique rencontre la profondeur spirituelle, où le succès entrepreneurial nourrit une quête plus vaste de transformation personnelle. Une alchimie des contraires qui, sous la direction de son créateur, continue de transmuter les paradoxes en or.

les formules des esxlirs de Al-Kimiya

Les Fragments du Miroir

"Je suis littéralement le premier hybride du Sénégal", annonce Rahim Abdallah avec un mélange de fierté et de gravité. Dans ces mots résonne l'écho d'une histoire qui dépasse l'individu. En 1989, sa naissance fait l'événement au point que quelques années plus tard, sa famille fait la couverture de l'Express. Son père, issu de cette communauté libanaise qu'il décrit comme "des espèces de colons inavoués en Afrique", avait osé l'impensable : fonder ouvertement une famille avec une femme noire.

Cette singularité originelle devient rapidement un défi existentiel. "Au Sénégal, il était compliqué pour nous de trouver une place", se souvient-il. La communauté libanaise, "de nature relativement conservatrice", maintient la jeune famille à distance. À l'école, il n’est pas recommandé de fréquenter les autres. Le jeune Rahim apprend l'arabe, et soudain les portes s'entrouvrent - première leçon sur le pouvoir des codes et des masques sociaux. Il apprend également le Wolof qui va lui ouvrir les portes du monde local.

De cette expérience de l'entre-deux naît une détermination féroce. "La solitude a créé chez moi un déclic, un besoin de prouver au monde que je serais le meilleur des deux mondes." Cette quête de l'excellence devient une obsession structurante. Elle forge un rapport particulier à la maîtrise : "Si je n'estime pas que j'excelle dans quelque chose, je peux le dire en toute humilité et objectivité. Quand j'estime que je ne maîtrise pas quelque chose à fond, je suis de nature très timide et ne m'expose pas à l'échec."

Le parcours familial, rythmé par les ouvertures de cliniques Pasteur à travers l'Afrique, fait de lui un nomade. De pays en pays, il affine l'art de l'adaptation, développe une sensibilité aiguë aux codes culturels. Cette existence mouvante aurait pu le fragmenter - elle devient une force. "À un point où j'ai assimilé les données, les ai acceptées, et cherché à en faire quelque chose."

Son choix d'études révèle déjà cette volonté de transcender les attentes. Issu d'une lignée de médecins - "mon père était chirurgien dentiste, 5 frères et 2 sœurs, tous dans des branches différentes de la médecine" - il choisit le droit. Non par rejet, mais par désir d'expansion. "J'ai très vite eu conscience que mes capacités oratoires, ma facilité à formuler les choses et à jouer avec les mots, étaient un véritable avantage."

La série "Suits" et son personnage de Harvey Specter cristallisent cette aspiration. Plus qu'une simple inspiration professionnelle, c'est un modèle de maîtrise, d'excellence, de contrôle. "J'avais quelques critères", confesse-t-il avec un sourire, "je savais que j'avais envie d'être habillé, j'avais envie d'un boulot dans lequel je m'habillais." Derrière cette apparente frivolité se cache une compréhension aiguë du pouvoir des apparences.

C'est peut-être dans sa relation à la cuisine que se révèle le mieux cette alchimie personnelle. Élevé dans le confort d'une famille privilégiée, avec personnel de maison, il découvre à 19 ans en arrivant en France qu'il ne sait même pas faire bouillir un œuf. Cette vulnérabilité devient un nouveau territoire de conquête. "Rapidement, je n'ai pas aimé le fait de reproduire des recettes déjà existantes, parce que j'estimais que du haut de mon palais, je pensais qu'il manquait quelque chose, ou quelque chose qui aurait pu être mieux fait."

Cette approche - transformer une faiblesse en force, transcender les limites apparentes, fusionner les contraires - deviendra la signature d'Al-Kimiya. Car dans le laboratoire de Rahim Abdallah, chaque expérience, chaque fragment d'identité, chaque contradiction devient un ingrédient potentiel de la grande œuvre, un pion placé sur l'échiquier avec une perspective à trois coups. "Un peu comme tous les aspects de ma vie que je pratique ont tendance à très rapidement être inclus dans ma perspective, mon filtre de vision, et déformés par rapport à moi."

Le miroir, brisé par les circonstances de la naissance, s'est reconstitué en kaléidoscope. Chaque fragment reflète une facette différente, mais l'ensemble forme un motif d'une cohérence surprenante. Une cohérence qui trouvera son expression ultime dans la création d'une marque où chaque "élixir" devient le reflet de cette quête perpétuelle d'harmonie dans la complexité.

les collections de al-kimiya

Le Grand Œuvre

"Pour qu'un mensonge soit bon, il a besoin d'une part de vérité, une fondation de vérité." Cette confession de Rahim Abdallah pourrait sembler cynique. Elle est en réalité la clé de voûte d'Al-Kimiya, une entreprise où la vérité personnelle se transmute en mythologie commerciale, où le matériel devient véhicule de l'immatériel.

L'histoire commence par un échec - ou plutôt par le refus d'un succès conventionnel. À la tête d'EKOMS, Rahim suit d'abord la voie tracée : "Je voulais faire l'équivalent d'Apple de la vape." Il crée des produits rassurants, calibrés pour le marché français. "Je voulais faire le meilleur popcorn caramel, le meilleur milkshake à la fraise." Mais quelque chose manque. L'excellence technique ne suffit pas à nourrir cette part de lui qui cherche à transcender les limites du quotidien.

Le déclic vient d'une réalisation profonde : "Je me suis rendu compte qu'il y avait tellement d'arômes, de pistes à explorer. Et j'ai commencé à trouver que c'était triste, de la part de ce marché, de manquer d'autant de créativité." Cette tristesse devient le terreau fertile d'une ambition plus vaste : "J'étais à un point de la vie où j'avais envie de tenter cette expérience qui, sur le papier, avait tout pour être fonctionnelle et que personne dans la vraie vie, de par la pression sociale, de par les goûts, de par les analyses, la logique de ce qui est attendu de fonctionner ou pas, n'aurait pas osé faire."

Al-Kimiya naît de cette audace. Les gammes se construisent comme les chapitres d'un grimoire mystique. Kartomancia explore les arcanes du tarot, chaque création devenant une clé de compréhension personnelle. L'Empereur, avec sa progression de vanille crémeuse vers la fleur d'oranger puis la pistache et la cannelle, raconte une histoire de pouvoir et de transformation. Astronomia trace un chemin initiatique de l'obscurité vers la lumière, de The Moon à The Sun, en passant par The Star. Animalis convoque les forces primordiales à travers Naja, Cervus et Fera.

Chaque "élixir" suit un protocole précis, une "incantation" détaillée où la rigueur technique rencontre la poésie du rituel. Ce n'est plus simplement de la création de produit - c'est une liturgie commerciale où chaque geste compte, où chaque détail porte une charge symbolique. "J'ai besoin que tout soit bien aligné sur la table", confie-t-il, révélant comment son besoin viscéral d'ordre trouve son expression dans cette chorégraphie minutieuse.

Le succès vient, paradoxalement, de ce refus même du succès facile. Dans un marché saturé de copies et d'opportunisme, Al-Kimiya propose autre chose qu'un simple produit - elle offre une expérience de transformation. "La manifestation du monde qui existe dans ma tête", comme le décrit Rahim. "Tous ses aspects visuels, lyriques, poétiques et gourmands."

Les innovations les plus audacieuses - un mangue-tamarin-rhum qui aurait été impensable sur le marché français mais qui résonne avec ses racines africaines - deviennent des signatures. Le packaging évoque les grimoires anciens, les étiquettes racontent des histoires, chaque bouteille devient un artefact porteur de sens.

Mais le véritable tour de force d'Al-Kimiya n'est pas dans ses produits, aussi sophistiqués soient-ils. Il réside dans sa capacité à transformer un acte de consommation en rituel de transformation personnelle. Chaque "incantation" - le nom donné aux protocoles de préparation - invite l'utilisateur à ralentir, à prendre conscience, à participer à quelque chose qui dépasse le simple usage.

"Ça a commencé comme une quête", révèle Rahim, "avec laquelle je faisais le parallèle avec la pierre philosophale. Au final, ce travail inachevé, c'est comme ça que je voyais un peu ma quête de la création parfaite." Cette quête de perfection, cette recherche constante de l'équilibre parfait entre technique et magie, entre commerce et spiritualité, devient la signature d'une marque qui refuse les définitions simples.

Car dans le laboratoire d'Al-Kimiya, chaque création est à la fois produit et symbole, marchandise et véhicule de transformation. Une alchimie commerciale unique où le plomb du quotidien se transmute en or de l'expérience, où chaque élixir devient le miroir des possibles transformations de celui qui le consomme.

le masque de l'alchimiste

Les Masques de l'Alchimiste

Au Vapexpo, événement majeur de l'industrie, un homme fixe l'attention. Exubérant, théâtral, il incarne parfaitement son rôle d'Al-Khémist. "C'est particulièrement représentatif du moment où je rentre pleinement dans le personnage de l'alchimiste, où il y a ce masque social où je deviens très excentrique", confie Rahim Abdallah. Ce qui pourrait sembler n'être qu'une performance marketing révèle en réalité une vérité plus profonde : l'art de la transformation n'est pas qu'une philosophie de marque - c'est un mode de survie devenu art de vivre.

"Je préférais faire les choses, je les trouvais plus charmantes lorsqu'elles étaient subtiles et sous-entendues", explique-t-il, dévoilant une approche où le mystère devient méthode. "Les signes sont là pour ceux qui voient." Cette phrase, apparemment anodine, est la clé d'un système complexe où le marketing devient ésotérisme et où l'ésotérisme devient marketing, chaque niveau de lecture en cachant un autre.

Le contraste est saisissant entre le jeune homme qu'il décrit, "très timide, trop timide pour demander à une copine de classe si elle voulait être ma copine, trop timide pour traverser une boîte de nuit", et l'Al-Khémist qui règne sur son royaume de flacons et de symboles. La transformation n'est pas superficielle - elle est le résultat d'une alchimie personnelle où chaque faiblesse devient force, où chaque limitation devient opportunité.

"J'ai toujours eu une haute opinion de moi-même", admet-il, "et en complément, j'ai toujours eu particulièrement confiance en ma vision des choses." Mais cette assurance affichée cache une méticulosité obsessionnelle. Chaque détail est pesé, mesuré, transformé. "Je passe un temps fou parfois sur des détails qui n'ont certainement pas de poids pour personne d'autre que moi." Cette attention maniaque au détail n'est pas simple perfectionnisme - c'est une forme de contrôle sur un monde qui, enfant, lui échappait.

Le marketing d'Al-Kimiya devient ainsi le théâtre d'une représentation plus vaste. Les gammes ne sont pas simplement des produits - elles sont les actes d'une pièce soigneusement orchestrée où chaque symbole compte, où chaque nom raconte une histoire, où chaque "incantation" invite à un rituel plus profond. "Pour moi, c'était une façon d'exposer mon besoin de carrer, de process, de contrôle, de manifester publiquement cette psychorigidité à travers une illusion de process et de rituel."

Cette conscience aiguë du théâtre social se manifeste jusque dans le recrutement de son équipe. "Les CV me cassent la tête", dit-il, "c'est une dimension bien trop formelle, tout le monde peut écrire un CV, par contre c'est l'être humain avec qui on gère et pas le CV." Cette approche, apparemment intuitive, révèle une compréhension profonde des masques sociaux et de leur utilité relative.

L'Al-Khémist n'est pas qu'un personnage de marketing - c'est la cristallisation d'années d'observation, d'adaptation, de transformation. "Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils devraient être, vous les aiderez à devenir ce qu'ils peuvent être", cite-t-il, révélant peut-être sans le vouloir comment sa propre transformation est devenue modèle de business.

Le masque, paradoxalement, devient révélateur. Dans ce jeu complexe de miroirs et d'illusions, Al-Kimiya émerge comme plus qu'une marque - c'est le laboratoire où les contradictions se résolvent, où les opposés se réconcilient, où la transformation devient non plus une promesse marketing mais une réalité vécue.

Car derrière les masques de l'Alchimiste se cache peut-être la plus grande transmutation : celle d'un enfant métis, déraciné, en quête de place, qui a fait de son art de la transformation personnelle une marque universelle. Une alchimie où le masque, plutôt que de cacher, révèle - pour ceux qui savent voir.

La Véritable Transmutation

"La vie est une énorme partie d'échecs dans laquelle si on en a conscience, on place les pions de façon à s'en servir plus tard." Cette confession de Rahim Abdallah résonne comme la clé ultime de son parcours. L'alchimiste n'est-il pas, avant tout, un stratège de l'âme ? Celui qui, confronté au chaos de l'existence, cherche à y imposer un ordre, une cohérence, une transmutation du hasard en destinée.

Dans son sanctuaire toulousain, l'Al-Khémist contemple l'empire qu'il a bâti. Les gammes s'alignent comme autant de tentatives de capturer l'ineffable, de mettre en fioles l'essence même de la transformation. "Al-Kimiya, pour moi, a été le moment où tous les choix de vie, aussi petits soient-ils, ont fait sens. Le tout est devenu une cohérence, une évidence même." Cette cohérence revendiquée masque peut-être une quête plus profonde, plus intime : celle d'un ordre parfait dans un monde qui, dès sa naissance, lui a montré ses fractures.

Son yoga quotidien - "une heure par jour, une centaine de pompes, une centaine de squats" - n'est pas simple routine d'entretien physique. C'est un rituel de contrôle, une tentative de maîtriser ce corps qui porte en lui l'histoire de ses origines métisses. "À travers le yoga, j'ai déclenché chez moi des courbatures à des endroits sur lesquels j'ignorais qu'il y avait des muscles." Cette exploration constante des limites, cette volonté de cartographier l'inconnu, de le domestiquer, devient métaphore de sa démarche entière.

Les tatouages qui couvrent sa peau racontent une autre histoire. "Contrairement à tout le reste, le tatouage pour moi n'est qu'un ornement", affirme-t-il. Mais n'est-ce pas là encore une forme de contrôle ? Reprendre possession de cette enveloppe charnelle qui, enfant, le marquait comme différent, la transformer en toile où s'inscrit sa propre mythologie.

Al-Kimiya elle-même devient le théâtre de cette quête perpétuelle de maîtrise. Chaque "incantation" minutieusement détaillée, chaque protocole précis, chaque rituel soigneusement orchestré trahit ce besoin viscéral de contrôle. "J'ai un plan pour absolument tout", confie-t-il. "J'ai un plan pour devenir chanteur, si je le voulais. J'ai un plan pour devenir président." Cette assurance affichée masque peut-être une vérité plus profonde : le plan devient bouclier contre le chaos originel.

Pourtant, dans cette quête de contrôle absolu se glisse parfois une faille révélatrice. "Dans des sessions où je me perds si fort dans mon esprit et dans mes projections intellectualisées que j'en arrive presque à prédire l'avenir", avoue-t-il. Ces moments de "perte" sont peut-être les plus authentiques, quand le masque du contrôle se fissure pour laisser entrevoir une autre forme de vérité.

Car la véritable transmutation n'est peut-être pas celle qu'on croit. Elle ne réside pas dans les élixirs sophistiqués ni dans les rituels élaborés, mais dans ce processus constant où un être transforme ses blessures en force, ses différences en singularité, ses faiblesses en puissance. "Les seules limites qu'il y a dans la vie sont celles que tu t'imposes", affirme-t-il, comme un mantra personnel devenu philosophie d'entreprise.

Al-Kimiya transcende ainsi son statut de marque pour devenir le témoignage d'une quête universelle : comment transformer le plomb de nos contradictions en or de notre singularité ? Le véritable Opus Magnum n'est pas dans les fioles méticuleusement préparées, mais dans cette alchimie quotidienne où chaque épreuve devient opportunité, chaque fracture source de lumière.

le laboratoire des creations de al-kimiya

Dans son laboratoire baigné des lueurs du couchant toulousain, l'Al-Khémist poursuit sa quête. Les nouvelles gammes s'élaborent, les rituels se perfectionnent, l'empire s'étend. Mais la vraie transformation, elle, continue en silence. Car comme tout véritable alchimiste le sait, l'œuvre n'est jamais achevée. Elle est ce processus perpétuel où l'être se réinvente, où le chaos trouve son ordre, où l'ombre révèle sa lumière.

"Je suis quelqu'un d'extrêmement hyperactif, paradoxalement à ma flemme", confie-t-il dans un dernier sourire qui résume peut-être toute la complexité de sa démarche. Dans cette tension entre l'être et le devenir, entre le contrôle et l'abandon, entre la maîtrise et le mystère, se joue peut-être la plus belle des alchimies : celle d'une vie qui transforme ses contradictions en chef-d'œuvre.

⚠️ Le vapotage est une aide au sevrage tabagique. 
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Le Vapotage est une Transition vers une Vie Sans Tabac puis Sans Dépendance à la Nicotine.

La PlayList de l'Al-Kemist