LA CUEILLETTE DE LOUISE : E-TASTY AU RAYON FRAIS
Face aux puffs jetables et aux fruités chargés en sucralose, e-tasty pose un panier sur la table : La Cueillette de Louise. Six saveurs sans artifices, fabriquées à Orléans avec des circuits courts (déclinées en « Récolte d'Hiver »). Framboise qui tache, citron qui surprend, cerise réhabilitée : test de quatre liquides qui rappellent qu'un verger ne sort pas d'un labo.
Il y a des vergers qu'on ne voit plus. Pas ceux des supermarchés, avec leurs pommes calibrées sous cellophane, leurs fraises qui sentent l'eau et leurs cerises trop brillantes. Les autres. Ceux où l'on se perd entre les rangées, où le sol colle aux semelles, où l'on croque avant de cueillir. Ceux où les fruits ont une histoire, une saison, un goût qui ne ment pas.
En 2025, tandis que l'industrie carbure aux sorties express et aux flacons qui saturent les étals trois semaines avant de disparaître, e-tasty sort un panier. Dedans, Louise a tracé des chemins. Des framboises qui tachent les doigts, un citron qui surprend, des cerises qu'on pensait connaître, des fraises qui consolent. Pas des arômes qui crient : des saveurs qui murmurent, prennent leur temps et rappellent qu'un verger, ça se mérite.
Face aux milliers de puffs jetables qui finissent dans les caniveaux, La Cueillette de Louise propose l'inverse : des flacons qu'on remplit, qu'on garde, qu'on savoure. Un geste lent contre un monde pressé.
E-TASTY & LOUISE : LE TOURNANT ORLÉANAIS
e-tasty, c'est Orléans. Pas un laboratoire aseptisé où des blouses blanches pianotent sur des écrans. Un fabricant français qui collabore avec des primeurs locaux, qui pense circuit court, qui respecte les normes européennes sans faire de la norme un argument marketing.
Depuis 2019, la marque aligne une vingtaine de gammes - Numbers, Amazone, Game Over, Smoke Wars - et plus de 150 références ancrées dans la pop culture et l'univers gaming. Mais en septembre 2023, quelque chose bascule. e-tasty lâche les références geek et les clins d'œil cinéma pour suivre Louise dans les vergers.
Louise existe-t-elle vraiment ? e-tasty ne le dit pas. Mais son panier, lui, déborde de promesses simples. Une cueilleuse itinérante qui flâne dans les vergers et les sous-bois, qui remplit son osier de fruits de saison, qui ne triche pas. La Cueillette de Louise, lancée avec trois saveurs en 2023 (Bleu d'Envie, Rouge d'Embarras, Teint de Pêche), s'étoffe progressivement. Septembre 2024 voit arriver Rubis d'Amour. Et en 2025, le tournant s'affirme avec deux nouvelles entrées : Jaune de Joie et Rose d'Euphorie. Six saveurs au total aujourd'hui, chacune déclinée en version classique et « Récolte d'Hiver » (+ 5 % de fraîcheur).
Ce qui différencie Louise des fruités mainstream ? Là où la plupart des fabricants poussent le curseur « wow » à fond - sucralose à gogo, fraîcheur chimique, notes artificielles pour faire exploser les papilles -, e-tasty fait l'inverse. Pas de colorants. Pas de sucralose qui encrasse les coils et fausse le goût. Pas d'additifs sucrants pour forcer la rondeur. Juste une base 50/50 PG/VG, des arômes alimentaires français, et une conviction : le sucré et la texture se construisent par l'aromatisation seule, pas par des artifices.
Le résultat ? Des liquides qui ne laissent aucune sensation poisseuse, qui ne saturent pas le palais, qui permettent de vaper toute la journée sans écœurement. Face aux fruités étrangers surchargés ou aux puffs jetables bourrés d'additifs, La Cueillette de Louise propose un retour au vrai. Nous en avons testé quatre.
ROSE D'EUPHORIE (RÉCOLTE D'HIVER) : LA FRAMBOISE QUI NE MENT PAS
Le panier s'ouvre sur le rose. Pas celui des bonbons Haribo, mais celui d'une main qui se glisse sous les feuilles, qui pique un peu, qui ramène des perles éclatées. Rose d'Euphorie, nouveauté 2025, est une framboise brute : acidulée sans être agressive, avec cette morsure qui rappelle qu'un fruit pique avant de fondre.
Pas de surcouche sucrée pour amadouer, juste le fruit nu épaissi par un mélange discret de baies sauvages — cassis fugace, myrtille qui arrondit sans étouffer. La version « Récolte d'Hiver » ajoute une fraîcheur fine, comme un souffle de sous-bois en juillet, qui amplifie sans écraser.
Le rendu reste propre du début à la fin : la framboise s'épaissit légèrement, devient presque crémeuse, les baies montent en rondeur vineuse, puis tout s'évapore en laissant une trace acidulée persistante, sans lourdeur poisseuse.
Sur un pod MTL à 0,8 Ω — 25 W — après une semaine de steep, ça claque comme un été dans les Vosges.
Printanier, gourmand sans être bonbon, avec ce côté qui fait enchaîner les bouffées sans s'en rendre compte. Pour les amateurs de fruits rouges authentiques, ceux qui en ont marre des ersatz sucrés, c'est une cueillette qu'on ne regrette pas. "Enfin une framboise qui a du goût", lit-on sur les forums. "Pas écœurant, on peut vaper toute la journée", confirme un autre.
JAUNE DE JOIE (RÉCOLTE D'HIVER) : LE CITRON QUI DÉROUTE
Après l'acidité maîtrisée de la framboise, Louise tend un fruit inattendu. Jaune de Joie, nouveauté 2025 elle aussi, n'est pas le citron qu'on connaît. Pas l'acidité qui fait grimacer, pas le zeste qui râpe. Ce citron arrive délicat, sucré-confit, presque timide, comme ces bonbons suisses aux herbes qu'on suçait enfant.
La fraîcheur « Récolte d'Hiver » évoque un citron givré, cristallisé, qui fond lentement. Puis les zestes confits montent en puissance, apportent une amertume subtile qui équilibre le sucré initial, avec des inflexions de citron vert, voire de bergamote. La fraîcheur ne simplifie pas : elle fait vibrer l'ensemble, succession de micro-impressions comme si le liquide se réinventait à chaque bouffée.
Le final s'étire en trace sucrée-amère persistante, presque médicinale, avant de disparaître avec cette fraîcheur singulière qui ne ressemble à rien d'autre.
Sur un RDL à 0,5 Ω — 35 W — après dix jours de steep, Jaune de Joie ne ressemble à aucun citron vapé auparavant.
C'est un citron pensé, travaillé, qui ose sortir des standards. Pour ceux qui cherchent des saveurs hors piste, c'est une cueillette audacieuse. "Surprenant, mais ça fonctionne", témoigne un vapoteur. "Un citron qui ne fait pas mal aux dents", confirme un autre. Nous, on a mordu.
ROUGE D'EMBARRAS : LA CERISE QUI RÉCONCILIE
Louise glisse maintenant vers un fruit que la vape a souvent trahi : la cerise. Rouge d'Embarras tente de réhabiliter ce que tant de fabricants ont massacré. La cerise griotte débarque franche, juteuse, légèrement acidulée, avec ce noyau qui roule dans la main.
Pas de surcouche sirupeuse, pas de douceur artificielle. Le coulis de fruits rouges (framboise, fraise) adoucit discrètement en arrière-plan sans étouffer. Puis la cerise s'épaissit, devient presque compotée comme après quelques minutes de cuisson, le coulis monte en rondeur gourmande et transforme l'ensemble en confiture maison. On passe du fruit cru au fruit travaillé, sublimé.
Gourmand sans être écœurant, sucré sans être clinquant. Le final laisse une trace fruitée persistante, le coulis s'attarde un peu, soutenu par cette rondeur qui empêche toute sécheresse.
Sur un clearomiser classique à 0,8 Ω — 30 W — après une semaine de steep, Rouge d'Embarras fait ce que peu de cerises osent : rester naturelle tout en étant gourmande.
"Va faire changer d'avis sur la cerise", promet-on. "Enfin une cerise qui ne sent pas le sirop pour la toux", valide un vapoteur. Pour ceux qui ont abandonné les cerises en vape, c'est une cueillette qui réconcilie. Simple en apparence, juste dans l'exécution.
RUBIS D'AMOUR : LA FRAISE QUI CONSOLE
Pour clore le panier, Louise tend le fruit le plus galvaudé de la vape : la fraise. Rubis d'Amour, lancée en septembre 2024, ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit. La fraise arrive mûre, sucrée sans être bonbon. Ni Tagada, ni chimique, ni trop propre : la fraise du jardin qui a pris le soleil, celle qui a du goût.
Légèrement compotée, avec ce côté confituré qui rappelle les pots de grand-mère alignés sur l'étagère. Pas de twist, pas de surprise. La confiture prend progressivement le dessus, apporte une rondeur enveloppante, presque réconfortante. La fraise devient plus dense, plus présente, sans jamais virer à l'écœurant. Quelque chose de rond, de doux, de sécurisant.
Puis tout s'évapore lentement, laissant une trace sucrée persistante mais jamais lourde, sans sensation poisseuse.
Sur n'importe quel setup entre 0,5 et 1 Ω, 25 à 40 W, après une semaine de steep, Rubis d'Amour fait exactement ce qu'on attend d'elle : être une fraise qui tient la route.
Pas de révolution, aucun coup d'éclat. Juste une exécution impeccable d'un classique. "Ultra bien faite, entre bonbon et fruit", témoigne un vapoteur. "On revient à des basiques vrais", confirme un autre. Simple, mais terriblement efficace. Le genre de liquide qu'on ne remarque pas, mais qu'on ne lâche pas.
LA CUEILLETTE TECHNIQUE
ADN Technique
Format & Fabrication :
50 ml en base 50/50 PG/VG
Flacons de 75 ml (espace pour boosters de nicotine)
Fabrication française (Orléans), conformité TPD européenne
Étiquettes colorées cohérentes + QR codes de traçabilité
Drapeau français 🇫🇷 bien visible
Composition :
Sans colorants artificiels
Sans sucralose
Sans additifs sucrants
Arômes alimentaires français uniquement
Allergènes précisés : furanone (Rose d'Euphorie, Jaune de Joie), cinnamaldéhyde (Rouge d'Embarras)
Setups Recommandés :
Résistances : 0,5–1 Ω
Puissance : 20–45 W
MTL serré → RDL léger
Steep : 7 jours minimum (10 jours pour Jaune de Joie)
Sans Artifices : Le Parti Pris de la Netteté
Ce qui ne sera jamais dans un flacon La Cueillette de Louise :
Le sucralose, édulcorant qui encrasse les coils en trois jours et fausse le rendu gustatif ? Absent.
Les colorants artificielsqui ne servent qu'à faire joli sur les photos Instagram ? Pas là.
Les additifs sucrants pour forcer une rondeur chimique ? Introuvables.
Le résultat concret : Des liquides qui obtiennent leur sucrosité uniquement par l'aromatisation alimentaire. Cela explique la netteté du rendu en bouche, l'absence totale de sensation poisseuse, la capacité à vaper toute la journée sans saturation du palais.
Là où les fruités mainstream poussent le curseur « wow » avec des artifices chimiques qui impressionnent trois bouffées avant de lasser, e-tasty mise sur la précision aromatique. Plus subtil, moins spectaculaire à l'attaque, et surtout plus durable. Dans un marché où le sucralose et les colorants sont devenus la norme par paresse industrielle, La Cueillette de Louise fait figure d'exception radicale.
POUR QUI ? POUR QUOI ?
La Cueillette de Louise s'adresse à :
Les vapoteurs qui cherchent des fruités authentiques, pas des imitations sucrées
Ceux qui en ont marre des liquides qui encrassent les coils en trois jours
Les amateurs de saveurs subtiles qui se déploient dans la durée, pas qui explosent puis disparaissent
Les sensibles au Made in France et aux circuits courts
Les consommateurs qui veulent que leur achat ait un impact solidaire réel
Quand vaper Louise ?
All-day vaping sans écœurement (grâce à l'absence de sucralose)
Après un repas (fraîcheur discrète de la Récolte d'Hiver pour nettoyer le palais)
En alternance avec des liquides plus lourds (pour reposer les papilles)
Comme base quotidienne fiable (saveurs qui ne lassent pas après deux semaines)
LA DIMENSION SOLIDAIRE : UN GESTE RARE
La dimension solidaire d'e-tasty mérite qu'on s'y arrête, car elle distingue radicalement cette marque de l'écrasante majorité du secteur. 0,10 € reversé aux Banques Alimentaires pour chaque flacon 50 ml vendu.
Dans une industrie où le marketing solidaire se résume souvent à des hashtags et des communications vides, e-tasty pose un geste concret, mesurable, récurrent. Les Banques Alimentaires, actives depuis 1984, fournissent des denrées à des associations et des CCAS, proposent des formations aux bénévoles, travaillent l'équilibre nutritionnel des populations précaires.
Pourquoi c'est important ? Parce que l'industrie de la vape est saturée d'opportunisme. Fabricants qui surfent sur les puffs jetables sans se soucier de leur impact environnemental, marques qui multiplient les références sans âme, distributeurs qui ne pensent qu'à la rotation rapide.
Face à ce mercantilisme décomplexé, e-tasty fait le choix du temps long : des liquides sans artifices qui respectent les coils, une collaboration avec les circuits courts locaux, et un reversement systématique à une cause qui aide ceux qui ont faim. Acheter un flacon de La Cueillette de Louise, c'est aussi poser un geste qui dépasse le nuage. Pas grand-chose. Mais pas rien non plus. Et surtout, un geste que quasi personne d'autre ne fait dans ce secteur.
LES VERGERS CONTRE LA CELLOPHANE
La Cueillette de Louise n'est pas une gamme qui révolutionne la vape. Elle ne cherche pas à faire le buzz, elle ne court pas après les tendances TikTok, elle ne promet pas l'impossible. Elle fait simplement ce que trop de fabricants ont oublié : rendre aux fruités leur authenticité.
Rose d'Euphorie claque avec sa framboise sans filtre, Jaune de Joie déroute avec son citron hors piste, Rouge d'Embarras réconcilie avec la cerise, Rubis d'Amour console avec sa fraise honnête. Quatre saveurs, quatre cueillettes, quatre façons de rappeler qu'un verger, ça ne se fabrique pas en laboratoire. Ça se marche, ça se respire, ça se goûte.
e-tasty, en 2025, pose une question simple : pourquoi accepter des fruits sous cellophane quand on peut cueillir ? Pourquoi se contenter de puffs jetables qui traînent dans les caniveaux après trois jours, quand on peut remplir un tank avec des flacons qui ont une histoire, une origine, un engagement solidaire ?
La Cueillette de Louise, c'est un panier d'osier posé à la lisière d'un champ, contre les rayons fluorescents du supermarché. Un geste lent qui refuse la course. Des flacons qu'on remplit, qu'on déguste, qu'on partage, contre des puffs qu'on jette sans y penser.
Pour les vapoteurs hédonistes, ceux qui cherchent des saveurs qui tiennent la route sans artifices, ceux qui préfèrent les chemins de traverse aux autoroutes saturées, cette gamme est une balade qu'on ne regrette pas. Louise existe-t-elle ? On s'en fiche. Ses vergers, eux, sont bien réels. Et ils attendent, au bout du chemin, ceux qui ont encore envie de goûter des fruits qui ont du goût.
Le panier est là, sur la table. À vous de choisir : cellophane ou osier. Caniveau ou verger. Puff ou cueillette.
⚠️ Le vapotage est une aide au sevrage tabagique. Ne vapotez pas si vous ne fumez pas. Le vapotage est une transition vers une vie sans tabac puis sans dépendance à la nicotine.
