LES JUS DU CHAT PERCHÉ : CONTES & VAPEUR

Dans l'ombre des grandes marques qui trustent les étals, une déesse égyptienne à tête de chat concocte ses potions. Jean-Christian Haltel et ses Jus du Chat Perché transforment les contes d'Andersen en e-liquides, mixent les planètes imaginaires en flacons vapables.
VPC et Alwardia débarquent avec leurs histoires - l'un raconte un canard complexé, l'autre une planète rose où fleurissent les sakuras.
Bastet promet des voyages gustatifs. Voyons si ces deux créations tiennent la route.
CDS LAB ET L'UNIVERS DU CHAT PERCHÉ
Depuis sa boutique de Vitry-le-François ouverte en 2021, Jean-Christian Haltel écrit une nouvelle page de la vape française.
Ancien prof de cirque au Club Med, il plaque tout pendant le Covid pour monter sa propre enseigne et créer ses liquides. L'obsession ? Transformer les contes en expériences vapables, avec Bastet - déesse égyptienne - comme fil rouge de toutes ses créations.
Le partenariat avec CDS Lab de Marmande change la donne. Bases 100% végétales, propylène glycol d'origine naturelle, cahier des charges strict depuis 2014.
Les Jus du Chat Perché trouvent leur laboratoire et peuvent enfin donner vie aux grimoires de Jean-Christian.
VPC arrive en 50ml format shortfill, Alwardia en 100ml - deux univers, deux ratios, deux approches du storytelling liquide.
L'étiquetage raconte déjà tout : VPC arbore son canard noir sur fond doré avec les mentions techniques discrètes, Alwardia déploie son chat mystique dans des roses électriques.
Pas de fioriture, juste l'essentiel pour que l'histoire commence avant même l'ouverture du flacon.

VPC : QUAND BASTET CONSOLE UN PALMIPÈDE
VPC - Le Vilain Petit Canard - revisite Andersen façon vape.
Dans cette version, le canard complexé rencontre Bastet dans une clairière dorée. La déesse lui concocte un mélange vanille-poire-caramel beurre salé pour lui remonter le moral.
En 30/70 MPGV/VG, ça promet du nuage dense et de la personnalité.
L'attaque se fait sur la poire, juteuse et croquante, cette Williams d'automne qu'on croque en pensant aux vergers.
Pas de sucre artificiel qui tape, juste le fruit qui s'étale naturellement en bouche.
La vanille déboule ensuite, cette bourbon onctueuse qu'on retrouve dans les vrais desserts artisanaux.
Crémeuse mais jamais envahissante, elle enrobe sans étouffer.

Le caramel beurre salé clôt la danse. Cette pointe salée qui réveille l'ensemble sans faire dans l'esbroufe.
À 35 watts sur un 0.6 ohm, après une semaine de maturation, VPC raconte vraiment son histoire.
L'équilibre frappe : chaque saveur trouve sa place dans la narration, aucune n'écrase l'autre.
Un gourmand qui assume ses références pâtissières sans verser dans l'écœurant.
Parfait pour les fins d'après-midi quand on cherche du réconfort sucré sans prise de tête.
Les vapoteurs qui kiffent les profils complexes mais accessibles vont accrocher. VPC ne ment pas sur sa promesse : c'est bien un conte qu'on vape, pas juste un assemblage d'arômes.

ALWARDIA : ESCAPADE INTERPLANÉTAIRE
Alwardia nous emmène ailleurs.
Exit la basse-cour terrestre, direction cette planète rose où Bastet cultive fraises et pastèques sous des sakuras en fleurs.
En 40/60 MPGV/VG, plus équilibré entre saveur et production vapeur, plus versatile aussi niveau matériel.
La fraise ouvre le bal, gourmande et pleine, loin de cette fraise bonbon industrielle qu'on croise partout.
Une Gariguette qui aurait poussé sous des néons roses, avec cette chair juteuse qui éclate.
La pastèque suit dans la foulée, fraîche et désaltérante.
Cette texture aqueuse qui rafraîchit sans noyer le reste, comme un été qui traîne en septembre.

Et la fleur de sakura ? Elle plane au-dessus, subtile, presque insaisissable.
Un parfum floral qui évoque plus qu'il ne s'impose, qui apporte cette dimension poétique sans tomber dans le parfum de savonnette.
Sur un pod à 25 watts, ça glisse tout seul.
Le fruité parfait pour les journées chaudes où on veut de la fraîcheur sans artifices.
La fleur de sakura évite l'ennui du fruit classique, apporte cette touche d'exotisme qui fait voyager.
Un liquide qui transporte ailleurs sans faire du tourisme de comptoir.
Pour les vapoteurs qui cherchent du dépaysement dans leurs tanks, Alwardia livre la marchandise.

TECHNIQUE SANS CHICHI
VPC à 19,90€ les 50ml, Alwardia à 24,90€ les 100ml - du shortfill prêt à recevoir boosters nicotine si besoin.
VPC demande plus de puissance pour révéler ses couches, Alwardia s'accommode de réglages plus cool.
Steep d'une semaine minimum pour que les contes prennent vie dans les flacons.
Côté matos, VPC adore les sub-ohm qui chauffent bien (0.15-0.5Ω), Alwardia accepte tout matériel entre 0.3 et 0.6Ω, pods compris.
Attention aux coils qui encrassent sur les saveurs sucrées, surtout VPC et son caramel.
Les bases 100% végétales de CDS Lab, c'est le plus : exit le PG pétrochimique, place au végétal naturel sans compromis.
Pas de surprise niveau comportement : VPC développe ses arômes à la chaleur, Alwardia reste accessible même en mode chill.
Deux philosophies, deux approches matériel, mais la même exigence de fabrication française.
LE VERDICT DU CHAT PERCHÉ
Jean-Christian Haltel signe deux liquides qui assument leurs références sans faire dans le premier degré.
VPC raconte vraiment une histoire gourmande cohérente, Alwardia emmène en voyage avec finesse et délicatesse.
Loin des redites du marché saturé, cette gamme propose un univers narratif où chaque flacon développe sa personnalité en douceur.
Pour les vapoteurs blasés par les énièmes fruits rouges anonymes, qui cherchent du storytelling dans leurs liquides, les Jus du Chat Perché méritent le détour. Bastet a encore plein d'histoires à raconter, et on a hâte de connaître la suite des aventures.
⚠️ Le vapotage est une aide au sevrage tabagique. Ne vapotez pas si vous ne fumez pas. Le vapotage est une transition vers une vie sans tabac, puis sans dépendance à la nicotine.