VOOPOO ARGUS KLYC : LE TICKET CHIC
En 2025, la vape a changé de statut. Fini le temps où sortir son pod relevait du geste discret ou technique. Aujourd'hui, les marques se battent pour créer l'objet qu'on assume, qu'on montre, qu'on intègre à son style.
Voopoo l'a compris depuis les Vinci E120 : la bataille ne se joue plus sur les watts, mais sur le désir.
L'Argus Klyc pousse cette logique au bout : transformer le geste de vaper en geste chic. Test d'un pari risqué.
UN OBJET QUI S'AFFICHE
Sur Instagram, ça défile : objets dorés, marbre, lumières soignées, mise en scène millimétrée. L'Argus Klyc s'inscrit dans cette esthétique-là. Tube élancé, doré sans excès, capuchon magnétique qui claque net.
Ici, la vape n'est plus un geste technique ou discret : elle se pense comme un accessoire, un objet qui s'affirme, pensé pour se montrer sans avoir l'air de forcer.
LE BIJOU DANS LA MAIN
Dès la prise en main, le message est clair. Une centaine de grammes, métal brossé, texture fine légèrement griffée, gravure discrète sur le flanc.
Ça respire ce premium accessible que Voopoo maîtrise : des codes empruntés à la maroquinerie et à l'horlogerie, appliqués à un pod.
On le sent dès qu'on le manipule : ce n'est pas un outil, c'est un objet.
Et ce capuchon magnétique… Ce n'est pas juste un couvercle. C'est un geste.
Il se pose et se retire avec ce clic sec, presque addictif, cette résistance magnétique parfaitement dosée qui donne envie d'y revenir.
La texture brossée sous les doigts, le poids juste du métal, la température qui s'ajuste à la peau : tout concourt à créer une intimité tactile.
On le manipule comme on réajuste sa montre ou qu'on ouvre un poudrier.
Ce micro-rituel transforme l'usage en expérience, ancre le Klyc dans un registre sensoriel et statutaire.
UNE INTELLIGENCE DISCRÈTE
Pas d'écran, pas de menu à rallonge. Une bande LED qui pulse blanc quand tout va bien, rouge quand il faut recharger.
Et un chipset maison qui adapte la puissance sans effort : aspiration douce, puissance douce ; tirage franc, régime qui monte.
On est dans cette zone de confort propre aux technologies qui anticipent les gestes, sans avoir besoin d'un mode d'emploi.
La cartouche iCOSM CODE 2.0 est d'une propreté exemplaire : remplissage par le haut, zéro fuite, saveurs nettes même après deux semaines d'usage intensif.
Là où beaucoup de pods finissent par fatiguer et ternir les arômes, le Klyc reste constant.
C'est du matériel qui vieillit bien.
Côté autonomie, le calcul est simple : une journée entière sans recharge à usage raisonnable.
Départ le matin à 100%, retour le soir avec encore de la marge.
Et si ça flanche, l'USB-C règle tout en 40 minutes.
Fluide, rapide, sans friction.
LE TEST DU TEMPS
Deux semaines plus tard, le Klyc a tenu le coup.
Le capuchon magnétique claque toujours pareil, pas une rayure sur le doré, la prise en main intacte.
Le pod ne traîne pas dans un tiroir, il reste sur le bureau, glissé dans une poche, disponible.
C'est le signe des objets qui trouvent leur place parce qu'ils allient fiabilité, simplicité et plaisir d'usage.
Et la vape ?
Elle reste dans ce juste équilibre : ni trop technique, ni trop basique.
Un MTL doux pour les moments calmes, un RDL plus nerveux pour les pauses actives.
Pas besoin de choisir un camp : le spectre est large, et il couvre tout.
UNE STRATÉGIE CLAIRE
Ce Klyc s'inscrit parfaitement dans la logique d'ensemble de Voopoo.
Là où les Drag misent sur la puissance et la performance technique, où les Argus classiques jouent la carte outdoor et robustesse, les Vinci E120/E80 ont ouvert la voie du lifestyle premium.
Le Klyc pousse cette logique plus loin encore : il assume pleinement le registre de l'accessoire de mode.
C'est la continuité d'une stratégie amorcée : inscrire la vape dans le quotidien chic, sans renier les fondamentaux techniques.
L'accent mis sur le design, la prise en main, le geste, n'a rien d'anecdotique.
Il s'agit de donner à l'utilisateur le sentiment d'avoir un objet de désir, pas juste un outil.
Ce qui frappe, c'est la finesse de l'approche.
Le Klyc assume un positionnement très féminin sans jamais tomber dans le cliché. Objet élégant, avec des codes empruntés au monde de la beauté et de la maroquinerie : doré mat, texture fine, capuchon qui claque comme un accessoire de luxe.
Le tout à un prix qui reste accessible.
Voopoo construit un imaginaire par gamme.
Plutôt que de parler technique pure, la marque crée des légitimités distinctes : puissance brute pour Drag, résistance pour Argus, lifestyle pour Vinci et Klyc.
Une stratégie habile qui lui permet de se positionner face à des concurrents comme Smok ou Aspire, mais avec un atout : une maîtrise du design et du storytelling qui dépasse la simple fiche technique.
DESIGN, PRIX, PUBLIC
Sur le papier, c'est sobre : batterie 1350 mAh, puissance max 30W, cartouche 3ml. Pas de surenchère, pas d'options gadget, juste ce qu'il faut pour assurer.
Prix : 30 à 35€.
Plus cher qu'un pod plastique anonyme, mais très loin des mods experts. Positionné dans l'entry-level premium, ce Klyc parle autant aux sens qu'à la raison.
Le public visé est limpide : des vapoteurs qui n'ont plus envie du plastique basique mais pas encore du set-up technique.
Des gens pour qui l'objet compte autant que la performance.
Ceux qui sortent leur pod sans y penser, parce qu'il s'intègre naturellement à leur univers quotidien – une réunion, un dîner, un café en terrasse, une sortie en club.
VERDICT
Le Klyc n'est pas une coquetterie dorée destinée à briller sur un feed Instagram. C'est un pod qui fonctionne, fiable, agréable, pensé pour durer, avec ce supplément d'âme qui le fait remarquer sans qu'on ait besoin d'en faire trop.
Pour qui veut sortir de l'anonymat sans plonger dans la surenchère technique, c'est un compagnon de route idéal.
Un accessoire autant qu'un outil, un objet qu'on prend plaisir à manipuler.
Un bijou qui vape.
⚠️ Le vapotage est une aide au sevrage tabagique. Ne vapotez pas si vous ne fumez pas. Le vapotage est une transition vers une vie sans tabac, puis sans dépendance à la nicotine.
